Au travers de ses blogs et de ses sociétés, Nicolas Gailardo se présente d’abord comme une victime d’escroquerie. En 2010, jeune trader, un courtier véreux lui aurait extorqué une somme importante d’argent. Fort de cette arnaque formatrice, Gaiardo ambitionnerait à accompagner les victimes arnaquées, en bourse ou ailleurs, et les aider à récupérer leurs investissements.

À priori, cette démarche « humaniste » et altruiste peut sembler tout à fait honorable et légitime. Or, ce récit enjôleur n’est que la partie émergée de l’iceberg. Retour sur les agissements d’un personnage sulfureux.

 

Nicolas Gaiardo : prêt à tout pour la gloire et l’argent

En 2017, une Web TV, baptisée « Business TV », est éditée sur Youtube, puis partagée sur Facebook et d’autres réseaux sociaux, dénonce les pratiques douteuses et les arnaques dont s’est rendu coupable Gairdo via ses nombreuses sociétés implantées dans des pays de l’Europe de l’Est. Aussitôt, le fondateur porte plainte contre les mastodontes du Web pour diffamation en demandant le retrait immédiat de la vidéo litigieuse ainsi que 15 000 € de dommages et intérêts.

Gaiardo porte également plainte contre le journaliste Gilles Pouzin qui a révélé certaines de ses pratiques frauduleuses.

Le journaliste en question travaille pour les journaux les plus sérieux dont le site Deontofi.com, homologué par la CPPAP.

Les dénonciateurs des agissements de Gaiardo sont sommés, voire menacés,  par le même personnage de retirer leurs accusations et de se livrer ainsi à une censure préventive.

Il convient de souligner que cette dernière est contraire aux principes de la jurisprudence. Ce faisant, le créateur des sociétés bulgares souhaite étouffer les dénonciations dont il est l’objet afin de continuer à appâter de nouvelles personnes victimes d’escroqueries et les facturer à outrance.

 

Pour aller plus loin et connaître plus en détail les faits reprochés à Nicolas Gaiardo, cliquez ici.

Ce qu’on ne sait pas sur Nicolas Gaiardo

Si on se fie uniquement à des recherches rapides et superficielles effectuées sur Internet, on peut facilement croire à l’image de Robin des bois que Nicolas Gaiardo s’est forgée. En effet, seuls des articles dithyrambiques sur ses prouesses supposées sont mis en avant en ligne, vantant son parcours et les entreprises qu’il a créées, prétendument destinées à accompagner les victimes d’arnaques.

Or, en creusant davantage, on s’aperçoit que cette image d’Epinal s’effondre très vite pour laisser place au doute et à la suspicion. Évoquons quelques zones d’ombre :

Allégations mensongères

Nicolas Gaiardo prétend être avocat. Aucun cabinet d’avocat en France ou ailleurs ne confirme cette assertion.

Sociétés opaques

Les services et sociétés créés par Nicolas Gaiardo sont tous établis à l’étranger et principalement en Bulgarie, alors que l’adresse de leur siège social est sise en France. Cette ambiguïté n’est jamais levée par le principal fondateur ni par ses proches collaborateurs.

Collaborations douteuses

Pourquoi des victimes françaises devraient-elles accorder leur confiance à d’obscures entités bulgares et délaisser les avocats français agissant en toute transparence ? Il est évident que ces derniers sont plus légitimés et à même de régler des litiges financiers dans la mesure où ils ont une connaissance approfondie et exhaustive du système juridique hexagonal.

De plus, s’agissant des procédures, nous sommes forcés de constater qu’il ne s’agit pas d’investigations menées par des journalistes indépendants et impartiaux ni par des corporations inhérentes à l’univers de l’avocature, habilitées à remonter aux entreprises frauduleuses et restituer les fonds aux victimes.

nicolas gaiardo escroc D’ailleurs, Nicolas Gaiardo n’hésite pas à porter de fausses accusations sur des brokers accrédités pour gonfler au maximum sa liste de clients potentiels. Beaucoup soulignent avec justesse que Gaiardo cherche à factuer le plus de clients possible quitte à mettre tous les brokers dans le même panier et ainsi rendre leurs clients éligibles à son “aide” coûteuse.

Sa condamnation pour escroquerie mise sous silence

Il est fortement curieux qu’aucune trace effective de cette condamnation rédhibitoire ne se trouve en ligne. Ceci nous laisse penser qu’un nettoyage virtuel aurait été effectué pour la dissimuler aux futures victimes, habituellement repérées et appâtées par Gaiardo et reconduites vers la juridiction bulgare (totalement inefficace sur le sol français).

Heureusement, en fouillant longtemps, nous pouvons trouver la condamnation pour escroquerie en bande organisée de Nicolas Gaiardo, disponible ici.

Facturation à outrance pour des infos basiques

A travers sa société Warning Trading et son application dédiée, Check and Pay, co-gérée par son acolyte Marc Bouzy, Gaiardo facture à des traders néophytes des informations basiques et gratuitement accessibles en ligne.

Échecs successifs motivés par le gain facile 

Un examen rétrospectif du parcours de Gaiardo montre un individu systématiquement attiré par l’argent facile. Ce même parcours est jalonné par des échecs récurrents : d’abord en tant que trader, subissant l’escroquerie d’un broker malhonnête, ensuite en tant que recruteur pour d’autres courtiers et enfin en tant que responsable de sociétés jugées scélérates.

nicolas gaiardo escrocIl n’est d’ailleurs pas compliqué, en cherchant un peu, de découvrir le site Warning trading tel qu’il était en 2014. Il faisait à ce moment-là la promotion du trading automatique, et bizarrement, la personne mise en avant était “Allan Verdu”, un personnage totalement imaginaire avec une fausse photo.

Nicolas Gaiardo, avant de se la jouer justicier incorruptible s’amusait à duper son lectorat avec un fake profil censé amadouer les gens.

Cela montre bien qu’avant de tourner sa veste, Nicolas Gaiardo était prêt à user et abuser des techniques les plus viles pour entourlouper les gens et obtenir leur confiance.

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